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chapitre xli.

Arg. in l. sed si vnius[1]. ff. de iureiu. & de verb. oblig. l. continuus. Il n’estoit tué pourceau en tout le voisinage, dont il n’eust de la hastille & des boudins. Et estoit presque tous les iours de banquet, de festin, de nopces, de commeraige, de releuailles, & en la tauerne : pour faire quelque apoinctement, entendez. Car iamais n’apoinctoit les parties, qu’il ne les feist boyre ensemble par symbole de reconciliation, d’accord perfaict, & de nouuelle ioye. vt no. per doct. ff. de peri. & comm. rei vend. l. i.

Il eut vn filz nommé Tenot Dendin, grand hardeau, & gualant home, ainsi m’aist Dieu, lequel semblablement voulut s’entremettre d’appoincter les plaidoians : comme vous sçauez que,

Sæpe solet similis filius esse patri,
Et sequitur leuiter filia matris iter.
[2]

{{SA/o|vt ait gl. vj. q. j c. Si quis. g. de conf. d. v. c. j. fi. & est no. per doct. C. de impu. & aliis subst. l. vlt. & 1. legitimæ, ff. de stat. hom. gl. in l. quod si nolit. ff. de edil. ed. l. quis, C. ad le. Iul. maiest. Excipio filios à moniali susceptos ex monacho[3], per gl. in c. Impudicas. xxvii. q. 1. Et se nommoit en ses tiltres, L’apoincteur des procés. En cestuy negoce tant estoit actif & vigilant. Car vigilantibus iura subueniunt[4], ex. l. pupillus. ff. quæ in fraud. cred. & ibid. l. non enim. & instit. in proœmio : que incontinent qu’il sentoit. vt. ff. si quad. pau. fec. l. Agaso. gl. in verbo. olfecit. i. nasum ad culum posuit[5], & entendoit par pays estre meu procés ou debat, il se ingeroit d’apoincter les parties. Il est escript. Qui non laborat, non manige ducat[6], & le dict gl. ff. de dam. infect. l. quamuis. & Currere plus que le pas

  1. Cette loi n’existe pas.
  2. « Souvent le fils est semblable au père, et la fille suit aisément le chemin de la mère. »
  3. « J’excepte les fils nés d’une nonne du fait d’un moine. »
  4. « Aux vigilants les droits subviennent. »
  5. « Il a senti, c’est-à-dire : il a posé le nez au c… »
  6. Le texte du proverbe devrait être non manducat : « Qui ne travaille ne mange ; » mais Rabelais, pour amener une équivoque, met : « manige ducat » c’est-à-dire : « ne manie ducat. »