Page:Rabelais marty-laveaux 03.djvu/149

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Comment les portes du temple par foy-mefme admirablement s’entr’ouurirent.

Chapitre XXXvi.

N fin des degrez renconcrafmes vn portai de fin iafpe^ tout com- pafie & bafty à ouurage & forme dorique : en la face duquel eftoit, en letres Ioniques d’or trefpeur efcrite cefte fentence ’Ev oivw àXïiOsta. c’eft à dire, en vin vérité. Les deux parties edoient d’arain, comme Corinthian, mafTiues, faites à petites vinettes, enleuees, &efmail- lees mignonnement, félon l’exigence de la fculpture : & eftoient enfemble iointes, & referinees efgalement en leur mortaife, fans clauier, & fans catenat, fans lyaifon aucune. Seulement y pendoit vn Diamant Indique, de la grofleur d’vne febue Egyptiatique, enchaffé en or obrize, à deux pointes, en figure exa- gone, & en ligne direde : à chafcun collé vers le mur, pendoit vne poignée de Scordeon.

Là nous dift noftre noble Lanterne, qu’eullions fon excufe pour légitime, fi elle defiftoit plus auant nous conduire : Seulement qu’eufiions à obtempérer es Inftrudions de la Pontife Bacbuc : Car entrer