FOUIR — FOURVOYER
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Fouir. Fuir. «… s’en fouit le grand pas de peur des coups… »
I, 325-
Foul. Voir FcuJteur. Fouldroiante. «… Minerue… Déeffe puillante, foudroiante… »
II, 61.
Fouldroyer. «… la mer com- mença s’enfler… Le ciel tonner du hauh, fouldroyer… » II, 336.
Foulle (a la). Voir p. 5, col. 1.
Fouller. Presser, écraser. «… faut que l’affier froiffaft l’or, sans que l’argent foullajl le cuiure. » I, 35.
Foullouaire. «… les foullouai- res (s’appelloient) acquits… »
III, 214.
Foulque. «… Hegronneau, Foul- ques. Aigrettes… » I, 140. « Foulques aux pourreaux. »
II, 478.
Foulteur. «… il feruiroit à ma femme de foui. Voire leur, dift Epifiemon, par la figure de Tmefis. » III, 117. Voir Futetir.
Foupi, chiffonné, froissé. «… bon- netz foupi^… » I, 100.
Four. «… feelon le prouerbe des Limofins, à faire la gueule d’vn four font trois pierres ne- ceffaires… » II, 260. « Cefte furie durera fon temps, comme les fours des Limofins… » 261.
— à ban. Four banal. « S’il bauoit, c’eftoient fours à ban. » II, 382. Voir Fer.
Fourbir. «… bragmard bien à poincl fourby & defrouillé… » II, 115. — Figurément, dans un sens libre. « Femme n’ef- toit… qui ne feift fourbir fon harnoys… » II, 7.
— Substantivement. Jeu. « Au fourby. « I, 80.
Fourche. Traiter à la fourche. «… entroit un grand Efclot, ayant vne fourche en main, & là les irai toit à la fourche… »
III, 106. Voir Esrencr. — Four- che fiere. Voir Fier.
Fourcher. « Vous eftes ce croy ie, le ioyeulx du Roy. Voire. — Fourche^ là… » II, 290.
Fourcheu. Voir Chesne.
Fourgon, Fourguon. « L’vn vne aultre appelloit fa palle, elle l’appelloit fon fourgon. » II, 301. «… grifles, fourguons, tenail- les… » 414.
Fourmage. Voir Formage.
Fournaise. «… la fournaife d’a- mour diuin. » II, 449.
Fournée. «… il refondoit les vieilles… la bande des vieilles attendoit l’autre fournée en grande deuotion. » III, 8.
Fourner. Enfourner. «… en eut vn aultre (précepteur)… qui luy leugt Hugutio… Et quelques aultres de femblable farine, à la ledure defquelz il deuint auffi l’aige qu’onques puis ne four- ncafines nous. » I, 58. « Par la refponfe qu’il nous donne ie fuys auffi faige que oneques puys ne fourneafmes nous. » II, 110. Cette locution prover- biale assez obscure et fort rare- ment employée se trouve en ces mêmes termes dans la Farce de tout me f nage. « A cefte heure fuis auffi fage Qu’oncquespuisne fourniafnies nous. » (Ancien théâ- tre francois. T. II, p. 412.)
Fourreau. Voir Engaincr (s’).
Fourvoyant, Fourvoyante.
«… eftoit trainné… par la poul- tre toufiours multipliante en ruades contre luy, & four- iioyautede paourpar les hayes… » Il, 317. «… chancelant & fouruoyant, comme eftourdy… » 391.
Fourvoyer. «… fi croyez que Mercure foit premier inuenteur des ars… vous foui uo^ci gran- dement. » II, 470.