Page:Rabier, Bringer, Caramel, histoire d'un singe, Boivin et Cie, 1927.djvu/51

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Voici qu’en se renversant, la bougie met le feu au tapis, lequel le communique aux rideaux de la fenêtre, d’où il atteint bientôt toute la chambre.

En un clin d’œil, l’appartement est en feu, l’escalier rempli de flammes et Mme  Lamanche descend comme une folle en criant :

— Au feu ! au feu !

Dans la rue, on entend les cris ; les passants lèvent le nez et aperçoivent la fumée épaisse qui s’échappe d’une fenêtre.

Caramel entend des cris.
Caramel entend des cris.

Alors, c’est la panique !

— Au feu ! au feu ! crient tous les passants.

Au feu ! au feu ! crient tous les passants.
Au feu ! au feu ! crient tous les passants.

Bientôt toute la ville est informée qu’une maison brûle.

Les cloches sonnent le tocsin.

Les ouvriers désertent leur atelier, les commis leur magasin et les employés leur bureau.

C’est une cohue indescriptible, un vacarme épouvantable.

Chacun veut donner des ordres, chacun veut commander et nul ne veut obéir.

C’est une cohue indescriptible.
C’est une cohue indescriptible.

Cependant la maison flambe toujours.

Les hommes courent, les dames s’éva-