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CORRESPONDANCE DE BUSSY-RABUTIN.

Je rouvre ma lettre pour vous dire que M. le Tellier est chancelier et garde des sceaux.

1204. — Bussy à madame de Scudéry.

A Bussy, ce 28 octobre 1677.

La lettre que j’ai reçue de notre ami le duc est fort bonne. Je pense que, s’il pouvoit, il nous rendroit heureux vous et moi ; mais Dieu n’a pas mis le crédit avec les bonnes intentions.

Madame de Coligny a la fièvre quarte. Il me semble vous l’avoir déjà mandé. Ses accès sont fort petits, elle ne fait plus de remèdes.

Il y a quinze ou vingt ans que nous entendions parler de la poudre de sympathie dans les armées, avec laquelle on guérissoit, dit-on, une personne blessée au corps en pansant son pourpoint. Pour moi je ne l’ai que ouï dire ; cela ne dura guère, et c’est ce qui me fait croire que ce remède ne valoit rien, et je crois ceux de l’abbé Fayoles de même.

Vous avez raison de dire que quand ses remèdes vous seroient bons, c’est à la fortune à qui votre cure est réservée, et je vous assure, madame, que je serois plus heureux que je ne suis si elle avoit pris soin de votre santé.

1205. — Bussy à Gaignières.

A. Bussy, ce 29 octobTe i677.

La manière dont vous recevez mon estime et mon amitié, monsieur, ne me fait pas repentir de vous l’avoir donnée.