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Page:Rachilde - Alfred Jarry ou le surmâle de lettres, 1928.djvu/163

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ALFRED JARRY


bons Parisiens un brin naïfs. Mais quand arriva juillet, ce fut l’explication sans commentaires, le flagrant aveu ! Par bouffées, selon le caprice de celui qui soufflait, nous arrivaient des odeurs affreuses. Et il nous fallut agir comme ceux du petit village modeste, fermer hermétiquement persiennes et fenêtres du côté de l’eau : nous demeurions devant les fameux épandages d’Achères !

Alors on se mit à faire de la bicyclette furieusement pour fuir, comme la peste, ce délicieux endroit[1].

On ne pouvait tout de même pas perdre sa saison à changer encore de villégiature et on se résignait à changer d’air seulement en allant le plus loin possible.

Ce fut ainsi que je me décidai à monter dans ce joli panier d’osier, car,

  1. J’ai écrit un roman là-dessus qui s’appelle le contraire.