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ALFRED JARRY


chaient dans du foin. Au milieu du furieux tapage des eaux que déverse le barrage du Coudray, cette remise ouverte à tous les courants d’air devint une chambre à coucher, une salle de spectacle et une sorte de zinc des pêcheurs à la ligne plus ou moins endurcis de la contrée. Quand on entrait là-dedans on marchait alternativement sur des éclats de verre et des têtes de poissons. Il y avait au mur des dessins de la nouvelle école, des affiches de cirque et des cruches de grès fleuries de bouquets de chardons sinon de ronces. Ça ne manquait pas de pittoresque, mais seulement de propreté : « On pourrait balayer votre salle de réception, père Ubu ? Voulez-vous que je vous envoie ma bonne… ça l’amusera ! » Alors, Jarry me montrait le beau panorama se déployant devant sa porte :

« Et ça, Ma-da-me, qui le balaie ?