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ALFRED JARRY


milieu… où il ne risquait pas de s’attirer les haines féminines en rencontrant des précieuses ridicules.

Je tâcherai de ne citer, ici, que les moins connus ; il en est qui hantent, depuis un quart de siècle, le journalisme, les cénacles et toutes les confréries où les bénédictins de la pensée aiment à se détendre les nerfs dans le répertoire terriblement rabelaisien de Jarry, lequel Jarry avait puisé aux meilleures sources grecques, latines ou gauloises sa manie des plaisanteries érotiques. Mais il était pourtant capable de reparties plus mondaines…

Comme un jour je lui avouais ne rien comprendre à la lecture de César-Antéchrist :

« Tout de même, Père Ubu, si vous vouliez écrire comme tout le monde…

— Apprenez-moi ! » coupa-t-il de sa voix cinglante.