Page:Rachilde - La Découverte de l’Amérique, 1919.djvu/55

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À Francis Carco.

Devant le feu du bivouac, ils parurent aussi blancs l’un que l’autre, d’une pâleur de linges ayant traînés. L’homme portait une culotte de peau, des bottes molles, de vieilles bottes ridicules, sans éperon, mais pointues comme des chaussures de bal, et un veston de drap clair, acheté trop large dans quelque bazar « universel », un de ces vêtements abominablement quadrillés qui plaisent aux valets d’écurie. Sous le chapeau, relevé d’un côté, seul vestige de sa