Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/102

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

nétrables, telles des armoires précieuses où l’on enferme, à double tour, les trésors de l’indulgence.

Ce fut un soir d’ouragan, pendant que la ville aux pieds de la cathédrale semblait se réfugier sous la puissance de son aile rigide ouverte au-dessus de tous. J’étais exténué tout à coup par la fatigue accablante de la solitude. En haut, le froid du vent rageur et la morsure des averses ; en bas, quel calme et quel silence ! J’avais lu, dans le jour, une épître de saint Paul. Les apôtres et les pères de l’Église devenaient mes lectures familières. En eux, j’écoutais des voix bien plus que je ne lisais des mots.

Et je sentis, peu à peu, comme une main s’appesantir sur mon épaule. Je fus arrêté net.

Je vous entends d’ici déclarer que ce sont là des hallucinations dans le genre de celles qui me troublèrent dans « la maison hantée », dont vous n’aimez pas l’histoire. Moi, je crois qu’où Dieu doit venir, le démon s’efforce de