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Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/107

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ma face, et me voici me lustrant les oreilles à coups de patte perplexe. Assise au milieu de vos papiers, regardant, avec un plaisir sournois, l’encrier s’égouttant perles à perles noires, sur le tapis bleu de votre studio, je me dis que tout cet azur était un peu bien monotone et que ces moires, « ces changeantes moires » sombres, s’étalant, sont des ombres au tableau qui lui donnent le lustre que je cherche à obtenir de ma toison ! Au moindre geste violent de votre part je grimperai le long des rideaux de votre fenêtre et confortablement installée sur leur tringle, je contemplerai votre mauvaise humeur du haut de ce balcon doré. N’ai-je pas dit, quelque part, que du toit de la maison, je contemplais la lune, cette chatière céleste, sans aucune envie de m’y introduire, laissant aux pauvres hommes le soin de faire des provisions d’au-delà, tout en crevant de faim ?

Maintenant, quand il s’agit de m’extasier, je