Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/164

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désormais, mais que si nous voulions d’autres preuves il était prêt à en donner d’autres de son existence parmi nous, et il en donna. Je lui demandai d’écrire une phrase en suédois : aussitôt il écrivit en français ceci :

« La sorcière de Liaben est la sœur de mon génie familier. »

puis au-dessous en suédois[1] :

Rachilde sur ma demande a écrit sa traduction suédoise sur mon cahier. Il continue ses communications chaque soir, ayant renoncé à recourir au fluide d’Urbain ; il prie quelques esprits inoccupés de lui donner la force de se communiquer, et tout joyeux vient nous annoncer cette bonne nouvelle. Pour intéresser Joseph, il nous parle des chasses de son pays. « J’étais, dit-il, bon coureur et beau chasseur, je

  1. Il me semble inutile de retracer ici des caractères aussi parfaitement inconnus.