Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/166

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à Meira : Je lui marquais l’épaule avec la pointe d’un fin poignard pour la punir de ses nombreuses infidélités, j’appelais cela des fraises. » Questionné pour savoir ce qu’était le Ransthal, Rachilde dit que c’est une petite poule d’eau qui, dans son pays, est l’emblème de la sottise, elle se couchait pour chanter. Quelquefois il répond à Meira en coupant notre conversation, il l’interroge sur l’instrument du salon sur lequel elle joue des airs qu’il ne comprend pas. « Te souviens-tu pas des chansons suédoises que tu chantais ? Tiens, celle de la jolie fille du Liaben :

« J’évoquerai le génie des montagnes, j’irai près de l’étang pleurer mon fiancé. Pourquoi ne vient-il plus ? Oh ! l’amour de mon âme reviendra-t-il un jour ? »

« J’évoquerai le génie des montagnes, il ne pourra me voir souffrir, ma taille élancée se