vage, avec un besoin intense d’affection, une intelligence vive et brusque, une colère et un amour pour Meira qui se partagent son cœur ; je cherche à dénaturer ses sentiments fougueux et à moraliser cet être charmant, surtout à lui enlever l’idée de la culpabilité de Meira. Il semble en effet qu’il commence à s’intéresser à l’innocence de Marguerite ; mais, malgré lui, il retourne à Meira et me dit : « Marguerite se perfectionne, oui, puisque Meira a mené une vie de vices et que Marguerite ne fera qu’une folie ! » L’inquiétude s’emparant de moi, il répond à mes questions mentales en me rassurant sur l’avenir ?
Ne pouvant, malgré tout mon désir, avoir beaucoup de détails sur la vie de Meira, je suis obligée de laisser des lacunes, la jeunesse du Médium s’opposant à ce que je pose des questions dont les réponses seraient un peu brutales.