Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/212

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d’étoiles en larmes diamantées pleuvant sur nous. Je voyais sa jambe croisée luire d’une luminosité de reptile sous le bas de soie blanche tendu avec la rigidité lisse d’un ventre de couleuvre. Ce bas de soie était pire qu’une ensorcelante nudité. J’ai la passion des jambes fines et bien chaussées, j’aime la courbe d’une épaule à peine entrevue sous les fourrures et les yeux pensifs qui, longuement, sans battre des paupières, prennent les miens.

Franchement, il eût été de mauvais goût de déranger tout ça !…

… Surtout pour être trahi à la première occasion. Vous ai-je scandalisée, ô Rachilde !

H. C.