Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/44

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place sur les tapis de l’autre monde. Seul est vraiment immortel l’animal, le corps, parce que tout doit rentrer dans tout et à moins de passer par un feu violent, volatilisateur (voir le Zend-Avesta, le livre des Guèbres) tout ce qui est nature, matière, doit reproduire de la nature, de la matière. Serai-je dieu, table ou cuvette ? Plante ou de nouveau libre animal ?… Ça m’est égal ! ça m’est égal !… Mais je cherche à pénétrer les mystères.

Brusquement, je me trouve en face du « saut de loup » parce qu’un « parc du mystère », comme tout parc qui se respecte, a un « saut de loup » et doit posséder aussi sa petite porte clandestine, celle qu’on ouvre aux amoureux et qui a une branche de lierre sur la serrure : « je meurs où je m’attache ». Mais le saut de loup, ça me connaît beaucoup mieux que la complication des serrures pour les amoureux. Un peu de souplesse de reins et on passe toujours, par-dessus ou par-dessous. Ah ! entrer