Page:Rachilde - Le Parc du mystère, 1923.djvu/92

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prétendant lancer la foudre vengeresse. J’écoute le bruit, presque imperceptible des insectes qui donnent la mesure du monde énorme des infiniment petits. Pendant que vous multipliez les puissances divines, dans le bleu, moi je vois, j’étudie les détails minuscules qui restituent les habitudes journalières, dans une relative obscurité, de l’autre animal humain ayant le tort, selon ma spéciale philosophie, de vouloir marcher le front levé sur les problèmes qu’il n’aura point le loisir de résoudre. Ah ! que de beaux fruits, que de tendres verdures, ô singe dégénéré, vous dédaignez pour vous nourrir de rayons d’étoiles… d’étoiles déjà mortes, dont la lueur illusoire vous est transmise comme une aube nouvelle, après des milliers d’années de leur antique destruction. Prenez garde au « saut de loup » du parc !

À marcher comme cela, d’orgueils, d’appétits humains en soifs divines, vous tomberez