dans le plancher. Peu à peu sa stature diminua, sa tête vint au ras du tapis. Là il dit, placidement :
— Ces Messieurs n’ont pas besoin d’une autre lumière ?
Paul désigna la coupole resplendissante.
— Tu penses que ça ne suffit pas, espèce de vieux fou !
— Oh ! ça, malheureusement, ça ne durera guère ! jeta Jorgon s’abîmant.
— J’étouffe, ici, moi, fit Paul se tournant vers son aîné. Nous pourrions suivre la pompe, ce serait drôle. Les distractions sont tellement rares !
— J’allais te le proposer, répondit Reutler.
Paul se pencha sur la trappe ouverte et cria de son accent impérieux :
— Jorgon, fais seller nos deux chevaux. Qu’on se dépêche.
Puis il se rapprocha de Reutler et murmura :
— J’éprouverai une joie diabolique à me lancer dans une fournaise, si je savais y oublier l’horrible parole que tu m’as crachée au visage. Moi, je ne te hais pas…
— L’horrible parole !… balbutia Reutler. Ah ! il me semble que nous entrons dans un cauchemar, mon pauvre Éric.
— Ou que nous allons en sortir ! fit Paul, frémissant d’une rage contenue.
Et à leur tour ils redescendirent sur la terre.