mour… toi et lui, vous êtes peut-être de ces malades ! Tu admets bien que je sache les choses que tu ignores, dis ?
Elle répéta suffoquée :
— Je le déteste, Monsieur Reutler. Je ne lui reproche pas mes pauvres cheveux, non, mais ce qui est coupé, entre nous, c’est bien coupé, ça ne repoussera plus !
— Vaniteuse ! fit Reutler souriant, très railleur.
— Ça vous est égal, mes cheveux ?
— Oh ! Absolument…
— Il fallait donc les couper vous-même, là-bas, dans les ronces.
— On n’a pas le droit de détruire, Marie.
— Et le chien ?
— Et l’église ? On peut punir, pas se venger ! Toi, tu te venges de mon frère parce qu’il a voulu t’enlaidir, c’est très mesquin, chère petite.
Elle s’emporta, retira ses mains.
— Vous êtes des Messieurs riches… moi, je ne suis qu’un gibier de prison… j’aurai toujours tort… je veux m’en aller.
— Marie, mon frère t’aime, tu ne t’en iras pas, je te le défends.
— Non, il veut coucher avec moi, c’est pas la même chose, Monsieur Reutler !
— Comme tu es savante ! Enfin, tu n’es plus vierge du tout. Pourquoi lui refuser tes dernières bonnes grâces, alors que tu lui as laissé voir presque toute ta personne, il me l’a dit.
Elle perdit la tête, se confessa :
— Pas ma faute, s’il a vu mes seins, une nuit ! Il vous appelait, vous implorait, que j’ai cru que