Page:Racine - Œuvres, t5, éd. Mesnard, 1865.djvu/511

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firent aux Grecs et finit[1] à la vengeance. Thucydide commence au contraire par dépeindre la Grèce heureuse et florissante, et finit à la bataille que les Athéniens perdirent contre ceux du Péloponèse.



  1. Dans l’édition de M. Aimé-Martin, par une erreur sans doute de l’imprimeur, qu’aura trompé la répétition des mots et finit à deux lignes de distance, on a omis cette partie du texte : « à la vengeance. Thucydide commence au contraire par dépeindre la Grèce heureuse et florissante, et finit. » Non-seulement ainsi la phrase est incomplète, mais Hérodote se trouve avoir poussé son histoire jusqu’à la bataille perdue par les Athéniens contre ceux du Péloponèse. Sans remarquer cette énormité, M. Aignan a copié scrupuleusement le texte de son devancier.