Page:Racine - Œuvres, tome 1, 1679.djvu/375

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LEANDRE.
Hé doucemear, Mon Pere. Il faut trouver quelque accommodement, Si pour vous, làns juger, la vie eft un fupplice, Si vous eftes prerTé de rendre la Juftice, Il ne faut point fortirpour cela de chez vous, : Exercez le talent, & jugez parmy nous,.

D A N DI N. Ne raillons point icy de la Magiftrature. Vois-tu. Je ne veux point eftrc un Juge en peinture,.

LE AND RE. Vous lèrez au contraire un juge fàns appel, } t jugedu Civil comme du criminel. Vous pourrez tous les jours, tenir deux Audiances r Tout vous lèra chez vous matiere deSentences. Un valet m.anque-t’il de rendre un verre net ? Condamnez-le à l’amande, ou s’il lecalîe au fouet.

D AN 0 IN.
C’efl quelque cholè. Encor pafl’e quand on raifonne,.
Et mes vacations qui les payera ? Perûwme ?

LEANDRE.
Leurs gages vous tiendront lieu de nantillèment, ,

DA ND IN.
H parle, ce me lèmble, allèz pertinemment,.

LEANDRE,.
Contre un de vos voifins