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pour la décrier. On ne fait point tant de brigues contre un Ouvrage qu’on n’estime pas. On se contente de ne le plus voir quand on l’a veu une fois, & on le laisse tomber de luy- mesme, sans daigner seulement contribuër à sa chute. Cependant i’ay eû le plaisir de voir plus de six fois de suite à ma Piece le visage de ses Censeurs. Ils n’ont pas craint de s’exposer si souvent à entendre une chose qui leur déplaisoit. Ils ont prodigué libéralement leur temps & leurs peines pour la venir critiquer, sans conter les chagrins que leur ont peut estre coustez les applaudissemens que leur
