Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome1.djvu/105

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PRÉFACE. heor, M Car , comme dit Sénequc , nous fommes de telle M nature , qu'il n'y a rien au monde qui fe fafîe tant «admirer qu'un homme qui fait ècre malheureux avec ïî courage. Ita affectijumus , ut nihil xquè magnam apui nos admiranonem occupet, quim homo fortner mifer.

Les amours d'Alexandre &: de Cléofîlc ne font pas de mon invention. Juftin en parle aufli-hien que Quinre- Curce. Ces deux Hiftoriens rapportent qu'une Reine dans les Indes, nommée Cleofile, fe rendit à ce Prince avec la Ville où il la tenoit afïïégée , &: qu'il la réta- blit dans fon Royaume en confidération de fa beauté. File en eut un fils, & elle l'appella Alexandre. Voici les paroles de Juftin : Régna Cleo'îlis reginœ petit ,çu£g cùm fi deiijfet ei , regnum ah Alexiniro recepk , ille- cehris confccuraq-uod virtute nonpjtmrat ;fil'mmque , ab eo genitum , AUxanirumnominavic y quipojied regmun Ittdorum poîitus eft.

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