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fur la vte de Jean Racine. xvij

tragédie , en 1668. Ce fut dans ce temps-là qu'il trouva moyen d'avoir ie prieuré de TE- pinay ; 8c l'on voit en effet que dans le privi- lège de cette pièce, qui eft du z8 Décembre 1667, il en prend le titre; mais il n'en jouit pas long-tems ; le bénéfice lui fut difputé, & il n'en retira pour tout fruit qu'un procès , qtte m lut ni fes juges n entendirent jamais , com- me il le dit dans la préface de fa comédie des Plaideurs , dont ce procès fut en partie l'oc- cafion ; aufTi abandonna-t-il & le bénéfice & le procès. Il donna les Plaideurs, en 1668; Bri- tannicus t tragédie, en 1670 \ Bérénice y U2l- gédie , en 167 1 ; B^i<2zef , tragédie , en \67^ ; Mîthrîdate , tragédie , en 1673 ; Iphigénie , tragédie , en 1675; Phèdre , tragédie , en 1 677» Ce fut fa dernière pièce , & il renonça dès-- lors à la poèfîe. Il époufa la même année la fille d'un tréforier de France d'Amiens, nomr mée Catherine Romanet. Il penfa alors à Ce réconcilier avec fa tante la religieufe Se mcC- fîeurs de Port-Royal , qui n'avoient plus voulu le voir depuis qu'il eut commencé à travailler pour le théâtre , & avec lefquels même il avoit eu une querelle perfonnelle, dont voici le fujet, M, Nicole ayant dans une de fes lettres vifion- naires, fait une critique contre les Romans & les pièces de théâtre en général , M. Racine , que cela ne regardoit pas plus que les autres auteurs de ces genres d'ouvrages , & qui d'ail- leurs ignoroit que cette critique générale re- gardoit particulièrement Defmarets de Saint Sorlin , s'avifa de prendre lui feul le parti de Tome î$ b

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