Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome1.djvu/278

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

>5S LES PLAIDEURS:

Vois-tu ? Je ne veux point être un Juge en peinture.

L E A N D H. E.

Vous ferez au contraire un Juge fans appel.

Et Juge du civil comme du criminel.

Vous pourrez, tous les jours, tenir deux audiences;

Tout vous fera chez vous matière de fentenccs.

Un Valet manque-t-il de rendre un verre net,

Condamnez-le à l'amende ; ou , s'il le cailè , au fouc

D A N D I N.

CcIV quelque chofe. Encor pafTe quand on raifonnc Et mes vacations , qui les payera? Perfonne î

L E A N D R E.

Leurs gages vous tiendront lieu de nantiffcment.

D A N D I N.

U parle , ce me femble , affez pertinemment.

L E A M D a E.

Contre un de vos voifins . . .

��SCENE XIV.

DANDIN , LEANDRE , L»INTIMÉ, PETIT JEA^

Petit Jean.

jfi a.R.ESTE , arrête , attrap< Leandre d l'Intimé. Ah, c'eft mon prifonnier, fans doute, qui s'échappe

l'I N T I M É. Non , non , ne craignez rien.

Petit Jean.

Tout eft perdu... Citron. Votre chien. . . vient là-bas de manger un chapon: Rien n'çll fur devant lui ; ce qu'il trouve il l'emportt

L e a N D X E. Bon , voilà pour mon.pcre une caufc. Main forte. Qu'on fe mette aprcs^ lui. Courez tous.

�� �