TRAGÉDIE 3*1
JUK II.
Prince j fans l'irriter, cédons à cet orage.
Néron. Gardes, obcïffcz fans tarder davantage.
��SCENE IX
NÉRON» BURRHUS.
B U R R H U s.
\^UE vois-je ? O Ciel !
NÉRON fans voir Burrhis.
Ainû ieurs feux font redoublés. Je reconnois la main qui les a rafTemblés. Agrippinc ne s'eft préfcntée à ma vue , Ne s'eft dans fes difcours C\ long-iemps étendue. Que pour faire jouer ce refTorr odieux. Qu'on fâche (î ma mère cft encore en ces lieux. Burrhus, dans ce palais je veux qu'on la retienne. Et qu'au lieu de fa Garde on lui donne la mienne.
Burrhus. Quoi, Seigneur, fans l'ouir? Une mère? Néron.
Arrêtez. J'ignore quel projet, Burrhus vous méditez. Mais, depuis quelques jours tout ce que je dclîre Trouve en vous un cenfeur prêt à me contredire. Répondez-m'en, vous dis-je; ou, fur votre refus. D'autres me répondront & d'elle , ôc de Burrhus.
��Fin du troijième A£lc,
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