TRAGÉDIE, $9
J O A s.
Je verroîs cependant en invoquer un autre î
A T H A L I E.
J*ai mon Dieu que je fers. Vous fervirez le vôtre. Ce font deux puiflans Dieux. J o A s.
Il faut craindre le mien J Lui feul eft Dieu , Madame , & le votre n'eft rien.
A T H A L I E.
Les plaifîrs près de moi vous chercheront en foule.
J o A s.
Le bonheur des méchans comme un torrent s'écoule,
A T H A L I E.
Ces méchans , qui font-ils ? '
J o s A B E T.
Hé , Madame , excufer Un enfant. . .
Athalie d Jofabct. J'aime à voir comme vous l'inftruifer. Enfin, Eliacîn , vous avez fu me plaire , Vous n'êtes point fans doute un enfant ordinaire. Vous voyez , je fuis reine, & n'ai point d'héritier, Laiflèz-là cet habit , quittez ce vil métier , Je veux vous faire part de toutes mes richeflès » Eflayez dès ce jour l'efFet de mes promeffes. A ma table , par- tout , à mes cotés aflis , Je prétends vous traiter comme mon propre fijs.
J o A s.
Comme votre fils ?
Athalie. Oui. Vous vous taifez î
J O-A S.
��Je quîtteroîs î Et pour . . .
Athalie. Hé bien î J o A s.
��Quel père
��Pour quelle mère ! Eij
�� �