izt AT H AL I E,
J O A s.
Mais j'entends les fanglots forcir de votre bouche î l'i-inccfie , vous pleurez , quelle pitié vous touche î Eft-ce qu'en holocaulle aujourd'hui préfenté , Je dois , comme autrefois la fille de Jcphtc , Du Seigneur par ma mort appaifer la colère ? Hélas , un fils n'a rien qui ne foit à fon père î
J o s A B E T.
Voici qui vous dira les volontés des cieux.
Ne craignez rien. Et nous , fortons tous de ces lieux.
��SCENE IL
JOAD, JOAS. J o A s courant dans les bras du Grand-Prêtre,
��M
��ûN pcre :
J o A D.
Hé bien , mon fils î
J o A s.
Qu'ell-ce donc qu*on prépare î
J o A D. II efl: jufte , mon fils , que je vous le déclare. Il faut que vous foyez inftruit, même avant tous , Des grands dcfleins de Dieu fur fon peuple & fur vous. Armez-vous d'un courage & d'une foi nouvelle. Il eft temps de montrer cette ardeur & ce zèle , Qu'au fond de votre cœur mes foins ont cultivés, El de payer à Dieu ce que vous lui devez. Sentez-vous cette noble & génércufe envie î
J o A s.
Je me fens prêt , s'il veut , de lui donner ma vie,
J o A D.
On vous a lu fouvent l'hiftoire de nos rois. Vous fouvlent-il , mon fils , quelles étroites loîx
�� �