Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome3.djvu/170

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itfi ŒUVRES

Déjà grondoient les horribles tonnerres

Par qui font brifcs les remparts. Déjà marchoic devant les étcndarcs ,

Bellone , les cheveux épars , Etfc Hattoit d'ctcinirer Rs guerres Que la fureur fouffloii de toutes parts.

Divine paix, apprends-nous par quels charmes Un calme il profond fuccèdc â tant d'ailaimes.

Un héros , des mortels Tamour & te plaifir , Un roi viâoricux'vous a fait ce loifir.

Un héros, des mortels l'amour & le plaifir , Un. roi viilotieux nous a fait ce loifir»

Ses ennemis , offcnfïs de fa gloire , Vaincus cent fois , èc cent fois fupplians , En leur fureur de nouveau s'oublians Ont ofé dans Ces bras irriter la vidoirc.

Qu*ont-il« gagné ces efprits orgueilleux , Qui mcnaçoient d'armer la terre entière ,

Ils ont vu de nouveau rcirerretijleur frontière. Ils ont vu ce { a ) roc fourcillcux , De leur orgueil rcfpcrance dernière ,

De nos champs foatuncs devenir la barrière*

Un héros , des mortels l'amour & le plaifir , Un roi vidorieux nous a fait ce loifir.

Son bras eft craint du couchant à l'aurore. La foudre, quand il veut, tombe aux climats gelés ;

Et fur Ici bords par le folcii brûlés. De fon courroux vengeur fur le rivage More La terre fume encorer

(fl) Luxembourg,

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