Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome3.djvu/188

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��A LAUDES.

Awrora jam fpargit polum , &:c.

i-i 'aurore brillante & vermeille Prépare le chemin au folcil qui la fuit ; Tout rit aux premiers traits du jour q^ui fe réveille ; Retirez-vous , démons , qui volez dans la nuit.

Fuyez, fongcs , troupe mentcufe , Dangereux ennemis par la nuit enfantés , Et que fuie avec vous la mémoire honteufc Des objets qu'à nos iens vous avez préfentes.

Chantons l'Auteur de la lumière , Jufqu'au jour où Ion ordre a marqué notre fin J Et qu'en k bénifTant notre aurore dernière Se perde en un midi fans foir ôc fans matin.

Gloire à toi, Trinité profonde , Père y Fils , Ffprit Saint : qu'on t'adore toujours » Tant que l'aftre des temps éclairera le monde , Et quand les fiècles même auront fini leur cours.

��LE LUNDI A VESPRES, Immenfe Ccsli Conditor , &c»

vJrand Dieu, qui vis les cieuxfe former fans matièrej

A ta voix feulement ; Tu féparas les crux , leur marquant pour barrière

Le valle firmament*

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