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DIVERSES. 147

��DISCOURS

PRONONCÉ

A L'ACADÉMIE FRANÇOISE,

A la réception de MM. Corneille & Bergeret , le deuxième Janvier 1685.

Après la mon au célèbre M. Corneille > Vun in quarante de V Académie Françoife , M. Corneilk fou frère ayant été élu pour remplir fa place dans cette Com- pagnie , 6* d quelques jours de-ld M. Berger et. Secré- taire du Cabinet , ayant cujfi été élu en la place de M. de Cordemoy qui étoit mort peu de temps après M. Cor- neille , ces deux Mejfieurs vinrent enfemble prendre leur féance d l'Académie , 6* firent leur re.mer ciment félon la coutume , chacun félon le rang de leur réception. M. Racine, gui étoit alors Direâeur de la Compagnie, leur répondit en ces termes ;

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��ESSIEURS

��Il n'eft pas befoin de dire ici combien l'Académie ^ été fenfîble aux deux pertes confidérables qu'elle 9 faites prefque en même temps, Se dont elle feroit in- confolable , fi , par le choix qu'elle a fait de vous , elle ne les voyoit aujourd'hui heureufement réparées.

Elle a regardé la mort de M. Corneille comme un des plus rudes coups qui la pût frapper. Car bien que, depuis un an, une longue maladie nous eût privés de fa préfencG , ôc que nous efiSÀçi^s perdu en quelque

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