Page:Racine Théâtre Barbou 1760 tome3.djvu/268

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XXXXXXXXXXXX>0O0<X)€<XXXX FRAGMENS HISTORIQUES.

\^ UAND Je cardinal Mazarin forrit de France , il demanda un homme de confiance à M. le Tcllier , qui lui donna CoJberc en priant le cardinal que quand il rccevroic de lui des lettres fecrettes , il ne les gardât point, mais les rendît à Coibett. Un jour le caidmal en voulut garder une. Colbert lui rélilta , jufqu a ie mettre en colère.

Le Cardinal Mazarin dit à Villeroi quatre jours avant fa mort ; On fait bien des chofes-en cet état, qu'on ne fait pas fe ponant lien. Le lendemain il vit M. le prince , lui parla long-temps , & fort aiie£lueurement. M. le prince reconnut après, qu'il ne lui avoir pas dit un mot de vrai.

Il recommanda au roi trois hommes ; Golbert , Lefcot jouailler , & Ratabon des bâtimens.

M. Colbert difoit , qu'au commencement que le roi prit connoillance des atfaires , ce Piince lui dit 6c aux autres miniftres :Je vous avoue franchement que f ai un fort grand penchant peur les plaifirs ; mais Jî vous vous apperceveiquils me fajjent négliger mes affaires. Je vous ordonne de m'en avertir.

Là Reine Merc favoit vju'on arrêteroit M. Fouquet. On l'avoic dit à Laigues , pour le dire à Madame de Chevreufe , afin qu'elle y difpofàc la reine j ce qui fe fit à Dampierre. Villeroi le fut aufli. Le roi vou- , loit le faire arrêter dans Vaux : Quoi , au milieu d'une fête qu^il vous donne , lui dit la reine !

Le roi , peu avant le jugement de ^L Fouquet , dit à la reine dans fon oratoire , qu'il vouloit qu'elle lui promît une chofc qu'il lui dcinandoit j c'étoit, fl Fou-

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