TRAGÉDIE. zi
Les orages , les vents , les cieux te font fournis. Tourne enfin fa fureur contre nos ennemis.
��SCENE V.
Toute cette Scène efi chantée,
LE C H (E U R.
Une Israélite feule*
i LEURONs & gémiflbns, mes fidelles compagnes. A nos fanglots donnons un libre cours. Levons les yeux vers les faintes montagnes , D'où l'innocence attend tout fon fecours. O mortelles allarmes. Tout Ifrael périt. Pleurez , mes triftes yeux. Il ne fut jamais fous les cieux Un fl jufte fujet de larmes.
Tout le Chœur.
O mortelles allarmes I
Une autre Israélite.
N'étoît-ce pas aflez qu'un vainqueur odieux De l'augufte Sion eût détruit tous les charmes * Ec traîné Ces enfans captifs en mille lieux î
Tout le Chœur.
O mortelles allarmes !
La m esme Israélite,
Foibles agneaux , livrés à des loups furieux. Nos foupirs font nos feules armes*
Tout le Chœur.
O mortelles allarmes
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