ce seroit pour moi une grande satisfaction que de vous escorter jusque chez vous.
Emilie remercia le comte, et se plaignit de ce qu’obligée de se rendre à Toulouse, elle ne pouvoit adopter un plan si agréable. — Quand vous serez chez le baron, ajouta-t-elle, vous ne serez qu’à une petite distance de la Vallée. Je pense, monsieur, que vous ne quitterez pas la province sans me venir voir ; il est superflu de vous dire quel plaisir je goûterai à vous recevoir, ainsi que Blanche.
— Je n’en doute pas, reprit le comte. Je ne refuserai ni à Blanche ni à moi le plaisir de vous visiter, si vos affaires vous mènent à la Vallée dans le temps où nous pourrons en jouir.
Quand Emilie eut ajouté qu’elle espéroit aussi recevoir la comtesse, elle ne fut pas fâchée d’apprendre que cette dame, accompagnée de mademoiselle Béarn, alloit passer quelques semaines chez une personne qu’elle connoissoit dans le bas Languedoc.
Le comte, après quelques détails sur ses projets de voyage et les arrangemens d’Emilie, prit congé d’elle. Peu de jours après, une lettre de M. Quesnel informa Emilie qu’il était à Toulouse, que la Vallée étoit