Page:Radiguet - Le Bal du comte d’Orgel, Grasset, 1924.djvu/126

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Très vite, l’hôtel d’Orgel ne put se passer de François de Séryeuse. En donnant beaucoup de son temps à ses nouveaux amis, celui-ci ne sacrifiait rien. François ne négligeait pour eux que des personnes qu’il fréquentait par désœuvrement.

Les Orgel ne donnaient plus de dîners que François n’y vînt.

La première fois que Séryeuse dîna chez les Orgel, il eut pour voisine la sœur d’Anne, Mlle d’Orgel, dont il ne soupçonnait pas l’existence. En face de son empressement, celle-ci pensait avec amertume : On voit bien qu’il est nouveau venu dans la maison…

François croyait connaître tout des Orgel. Il ne fut pas peu surpris de l’existence de cette sœur. Il vit une simple

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