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Page:Radiguet - Le Bal du comte d’Orgel, Grasset, 1924.djvu/249

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LE BAL DU COMTE D’ORGEL

vait le résultat dans les yeux de la comtesse d’Orgel.


Le drame se complaît souvent autour des objets les moins significatifs. De quelle signification puissante il aime alors à revêtir un chapeau ! La comtesse lut en François comme elle comprit qu’il lisait en elle. Elle fit alors un de ces gestes d’autant plus héroïques que leur grandeur ne frappe personne, tant nous préjugeons et tant il nous est difficile d’admettre qu’un feutre tyrolien peut devenir le centre d’une tragédie !

Elle calcula qu’il ne lui restait plus qu’une ressource. Sa répulsion même à l’employer lui prouva qu’elle serait efficace. Il s’agissait de s’associer au geste d’Anne, de devenir sa complice ; en un mot, de répondre silencieusement à François qu’elle n’avait pas trouvé odieux le rôle de son mari.

Aux paroles sèches de Naroumof,

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