Page:Ramayana trad Hippolyte Fauche vol1.djvu/382

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ger que ce héros de Raghou tendit son grand arc et donna la mort à Bâli d’une force égale à celle du puissant Indra. Le Raghouide est irrité de l’indifférence que tu lui montres de toutes les manières, je n’en fais aucun doute ; et c’est pour cela qu’il t’envoie son frère, ce Lakshmana, de qui la société ajoute à sa fortune.

« Il te faut supporter, ô le plus grand des singes, les paroles amères du magnanime Raghouide, qui t’a rendu un bon office et que la perte de son épouse ravie abreuve de chagrin. Je ne connais pas un moyen plus convenable pour toi que d’aller, les mains jointes, conjurer Lakshmana. Pénétré de cet axiome, prince : « Que les ministres doivent parler avec liberté, » j’ai mis de côté la crainte et j’ai tenu devant toi ce langage salutaire. »


FIN DU

PREMIER

VOLUME