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cela ne nous a pas empêché d’indiquer les découvertes les plus récentes et de les faire servir à notre travail. En faisant un livre pour tous, nous sommes obligé d’être simple et clair, mais cela ne nous défend nullement d’être savant.

Le témoignage de M. Babinet, que nous reproduisons en tête de cet ouvrage, est bien propre à dissiper les inquiétudes que nous aurions pu conserver sur les difficultés que nous avons essayé de vaincre. D’ailleurs, en nous présentant sous le patronage d’un de nos grands maîtres, nous suivons en cela l’exemple des anciens, et nous reconnaissons avec l’un d’eux[1] qu’ « il est doux d’être loué par un homme qui mérite lui-même de grandes louanges ».

Nous devons ici rendre hommage au beau talent de M. Yan’ Dargent, dont le crayon si connu et si estimé a su répandre un puissant intérêt dans l’illustration de cet ouvrage, et même une gracieuse poésie sur des sujets qui souvent ne le comportent guère.


La première édition de ce livre, qui a été un des premiers traités méthodiques de météorologie, a grandement contribué à fonder cette science telle qu’elle est aujourd’hui.

Grâce à la latitude que nous a laissée l’illustre maison qui a bien voulu éditer cet ouvrage, et à laquelle nous nous empressons de témoigner toute notre gratitude, il nous a été facile de mettre cette quatrième édition au niveau de tout ce que la science a de plus récent ; nous avons pu intercaler dans les épreuves les nouvelles météorologiques, même de 1882, jusqu’au moment du tirage.

  1. Pacuvius, un des plus anciens auteurs latins (fragments).