Page:Rambosson - Histoire des Météores, 1883.djvu/117

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vers le même point de l’horizon se repoussent, et que celles qui se dirigent vers le point opposé s’attirent.

On peut donc formuler la loi suivante : Dans les aimants, les mêmes extrémités ou les mêmes pôles se repoussent, et les extrémités ou les pôles contraires s’attirent.

Ces attractions et ces répulsions magnétiques s’affaiblissent en raison directe du carré des distances ; si les distances sont 1, 2, 3, 4, etc., les attractions et les répulsions seront 4 fois, 9 fois, 16 fois, etc. moindres.

On a donné le nom d’agent magnétique à la cause de ces attractions et de ces répulsions, et l’on a admis l’existence de deux agents magnétiques, de même que l’on a admis l’existence de deux agents électriques, et comme la terre se comporte dans les phénomènes magnétiques, ainsi qu’un puissant aimant ayant des centres d’action situés vers le pôle boréal et vers le pôle austral, on a appelé l’un de ces agents magnétisme boréal et l’autre magnétisme austral, et les centres d’action des mêmes agents dans un aimant ont reçu les noms de pôle boréal et de pôle austral.

Les mêmes pôles se repoussant, il s’ensuit que le pôle boréal d’un aimant est celui qui se tourne vers le sud, et le pôle austral celui qui se tourne vers le nord.

L’action que la terre exerce sur un aimant n’ajoute rien à son poids ; il suffit pour s’en convaincre de peser une aiguille avant de l’aimanter et après cette opération, les deux pesées donneront le même résultat.

La terre, qui est un grand aimant, présente une ligne moyenne où l’attraction est nulle ; on nomme cette ligne