lation ne soit pas changé, et que l’écoulement du gaz à l’intérieur de la mine soit constant en vitesse et en quantité, il est évident que la ventilation efficace, ou l’effet utile de la ventilation, varie en raison inverse de la température de l’air extérieur ; car l’efficacité de la ventilation dépend principalement de la différence de température entre l’air extérieur et l’air intérieur des galeries.
Une élévation considérable de température de l’air extérieur peut donc empêcher l’effet de la ventilation, ou le rendre impuissant à aspirer la même quantité de gaz que dans l’état normal. La proportion de grisou augmente alors, et l’atmosphère de la mine devient explosible.
Il est donc certain, a priori, que l’explosion est toujours à redouter lorsque le baromètre descend ou que le thermomètre monte subitement.
IV.
La comparaison ou le rapprochement des faits d’explosion avec les données météorologiques confirme pleinement ces conclusions théoriques.
Voulant mettre rigoureusement en évidence les relations entre les explosions d’une part, entre les diminutions de pression et les élévations de température de l’autre, M. Dobson a construit un tableau, pour dix années, qui permet d’embrasser d’un seul regard, pour un jour quelconque, les variations de pression et de température, et les cas d’explosion plus ou moins fréquents ; ce rapprochement très simple suffit pour constater qu’il