dans les années 924-933, à une époque où le maximum a dû tomber le 28, et d’autres encore de 821 à 841, toujours du 24 au 30, alors que le maximum devait coïncider avec le 27.
Ainsi, avec les siècles le phénomène remonte le cours des dates, et avance d’un demi-mois en mille ans, précisément comme le ferait l’arrivée de la terre à un point fixe de l’écliptique. La seule conclusion que l’on puisse tirer d’un pareil fait, c’est que l’anneau d’astéroïdes vient couper l’orbite terrestre par un point sensiblement invariable, qui a aujourd’hui pour longitude 318 degrés, et que les choses se passent ainsi depuis un millier d’années. Les variations d’intensité des phénomènes, reconnues récemment, n’offrent d’ailleurs aucune difficulté. En admettant vingt ans, par exemple, pour la période de la variation d’intensité, le phénomène s’expliquerait par une inégale densité de l’anneau, combinée avec une différence d’un vingtième entre le temps de sa rotation et la durée de l’année.
Il n’en est pas de même du phénomène de novembre ; les apparitions célèbres de 1799 et de 1833 ont bien eu lieu du 12 au 13, mais les autres ne se sont guère présentées à la même époque ; elles arrivent du 26 octobre au 16 novembre, et même elles ont presque totalement disparu aujourd’hui.
Il serait injuste, en parlant des étoiles filantes, de ne pas rappeler que c’est à M. Coulvier-Gravier, dont la science déplore la perte récente puissamment aidé par son collaborateur et gendre, M. Chapelas, que l’on doit les observations les plus suivies et les plus intelli-