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charment la vûe, l’odorat & le goût.

La fecondité de la nature dans la multiplication des insectes, n’est pas moins admirable. Leurs œufs repandus dans l’air, sur la terre, dans les eaux, n’attendent pour éclorre qu’un rayon favorable du soleil. La sage nature fait jouer dans ces machines presqu’invisibles, des ressorts infinis, qui fournissent des liqueurs propres à leurs besoins.

Il raconta ensuite toutes leurs différentes metamorphoses. Tantôt ce sont des vermisseaux qui rampent sur la terre ; tantôt des poissons qui nagent dans les liquides ; & tantôt des volatiles qui s’élevent dans les airs.