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des sages : Ils sçavoient remuer tous ses ressorts cachés ; ils produisoient, quand ils vouloient, les prodiges les plus merveilleux ; les Génies aëriens leur étoient soumis ;[1] ils entroient souvent en commerce avec les Esprits étherées, & quelquefois avec les pures Intelligences qui habitent l’Empyrée. Nous avons perdu, dirent les Prêtres à Cyrus, ces connoissances sublimes, il ne nous en reste que quelques vestiges sur nos anciens obelisques, qui sont les monumens de notre Theologie, de nos mysteres, & de nos traditions sur la Divinité & sur la nature, & nullement les annales de notre histoire civile, comme s’imaginent les ignorans.

  1. Voyez Zambl. de Myst. Ægypt.