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au Roy les fautes qu’il avoit faites contre les loix, mais on supposoit toujours qu’il n’y tomboit que par surprise, ou par ignorance, & l’on chargeoit d’imprécations les Ministres qui lui avoient donné de mauvais conseils, ou qui lui avoient déguisé la vérité.

Que ne devoit-on pas esperer d’un Prince accoutumé à entendre chaque jour les vérités les plus fortes & les plus salutaires, comme une partie essentielle de sa Religion ? Il est arrivé aussi que la plûpart des anciens Rois d’Egypte ont été si cheris de leur peuple, que chacun pleuroit leur mort comme celle d’un pere.

La seconde Loi regardoit la Police, & la subordination des