Page:Ramsay - Les Voyages de Cyrus, éd. Quillau, 1727, tome 1.pdf/227

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

des principales Villes, composoient le Conseil suprême qui rendoit la justice dans tout le Royaume ; le Prince leur assignoit des revenus suffisans pour les affranchir des embarras domestiques, afin qu’ils pussent donner tout leur temps à composer & à faire observer les bonnes Loix ; ils ne tiroient d’autre profit de leurs travaux, que la gloire & le plaisir de servir la patrie.

Pour éviter les surprises dans les Jugemens, on défendoit dans les Plaidoyers la fausse éloquence qui ébloüit l’esprit, & qui anime les passions ; on exposoit la vérité des faits avec une précision claire, nerveuse, & dépoüillée des faux ornemens du discours ; le Chef du