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Lune, qui cause ces mouvemens reglés ; de la distance & de la grandeur de cette planette sagement proportionnée à nos besoins : Si elle étoit plus grande, dirent-ils, si elle étoit plus près de nous, ou s’il y en avoit plusieurs, la pression augmentée par-là, rendroit les marées trop abondantes, & la terre seroit inondée à tout moment par des déluges ; s’il n’y en avoit point, si elle étoit plus petite, ou plus éloignée, l’Océan ne contiendroit dans son vaste sein que des eaux dormantes, dont les exhalaisons empestées se répandroient par-tout, & détruiroient les plantes, les animaux & les hommes. Ils s’entretinrent enfin de cette Puissance souveraine, qui a arrangé toutes les