Page:Ramsay - Les Voyages de Cyrus, éd. Quillau, 1727, tome 1.pdf/260

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tuation du pays avoit beaucoup contribué au génie militaire & feroce de ses habitans.

En entrant dans la Ville, Cyrus n’y découvrit que des bâtimens simples & uniformes, bien différens des Palais superbes qu’il avoit vûs dans l’Egypte ; tout y ressentoit encore la simplicité primitive des Spartiates, mais leurs mœurs alloient se corrompre sous le régne d’Ariston & d’Anaxandride, si Chylon un des sept Sages de la Grece n’avoit pas prévenu ce malheur : Ces deux Rois de l’ancienne race des Heraclides, partageoient entre eux la Puissance suprême ; l’un gouvernoit l’Etat, l’autre commandoit les Troupes.

Ariston d’un naturel aimable,