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qui étoit l’envie de plaire, & de devenir l’idole des hommes ; en un mot c’étoit un composé de ce qu’il y avoit de plus aimable, & de plus déreglé ; Ariston aimoit Prytanis, & se livroit entierement à lui.
Le Favori entraîna son Maître ; les Spartiates commencerent à s’amollir ; le Roy répandoit ses bienfaits sans distinction, & sans connoissance.
Anaxandride tenoit une conduite toute différente, mais aussi ruineuse pour l’Etat ; ne sçachant point discerner les cœurs sinceres & droits, il croyoit tous les hommes faux, & que ceux qui paroissoient bons, ne differoient des autres, que parcequ’ils ajoutoient