Page:Ramsay - Les Voyages de Cyrus, éd. Quillau, 1727, tome 1.pdf/277

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la Republique, ni d’autres peres que les Senateurs.

Cyrus rappellant ici sa tendresse pour Cassandane, & la pureté de leur union, soupira en lui-même, ayant horreur de ces maximes. Il méprisoit la volupté qui amollit les cœurs, mais il ne pouvoit gouter la férocité Spartiate qui sacrifioit à l’ambition, les plus doux charmes de la societé, & qui croyoit les vertus guerrieres incompatibles avec les sentimens tendres ; sçachant néanmoins que Chylon ne sentiroit point ces délicatesses, il se contenta de lui dire.

L’amour paternel me paroît d’une grande ressource dans un État. Les peres ont soin de l’éducation de leurs enfans, cette édu-