Page:Ramsay - Les Voyages de Cyrus, éd. Quillau, 1727, tome 1.pdf/305

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elle se voyoit de nouveau exposée aux insultes d’un Prince barbare, qui n’avoit pas d’horreur des plus grands crimes.

Tandis qu’elle imploroit le secours des Dieux, & les conjuroit de proteger son innocence, celui que Procles avoit commis à sa garde, touché de ses malheurs lui apprend que Periandre étoit vivant, & s’offre de la conduire à Corcyre avec son fils ; ils se sauverent tous trois par un souterrain ; en marchant la nuit par des routes détournées, ils sortirent en peu de jours du pays de Corinthe, mais ils errerent long-temps sur les côtes de la mer Egée, avant que de pouvoir passer à Corcyre.

Procles désesperé de leur éva-